À la découverte de l’Art afro-cubain avec Wilfredo Lam

Le terme afro-cubain fait référence aux Cubains qui sont pour la plupart descendants d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’aux éléments historiques ou culturels propres à Cuba. Ce terme se rapporte également à la combinaison d’éléments culturels africains et autres que l’on trouve dans la société cubaine tels que la religion, la musique, la langue, les arts et la culture de classe. L’art afro-cubain est un mélange culturel très diversifié d’influences Africaines, Sud-américaines, Européennes et de design d’Amérique du Nord qui reflètent de la variété démographique de l’île…

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Portrait de Wifredo Lam par Man Ray

WILFREDO LAM (1902-1982)

Wilfredo Lam (Wilfredo Oscar de la Concepción Lam y Castilla) est né en 1902 à Sagua la Grande (Cuba). Afro-descendant par sa mère, chinois par son père, Lam a été fortement marqué par les traditions de son île natale liées à l’Afrique et notamment par la Santeria (religion caribéenne issue du Yoruba). Très jeune, il étudie le dessin et la peinture à La Havane puis à Madrid, où il se fixe un temps, combattant dans les rangs républicains en 1936. De passage à Paris en 1938, Lam se lie d’amitié avec Pablo Picasso, Henri Matisse et George Braque ainsi qu’avec les écrivains surréalistes.

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Wifredo Lam : La Jungle, 1943. Huile sur papier marouflé sur toile, 239,4 cm x 229,9. Digital Image, The Museum of Modern Art, New York / Scala, Florence.
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Wifredo Lam : Le Réveil, 1938. Gouache sur papier marouflé sur toile, 100 cm x 71. photo Centre Pompidou, Philippe Migeat.
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Wifredo Lam : Lumière de la forêt (détail), 1942. Gouache sur papier marouflé sur toile, 192 cm x 123,5. Photo : Centre Pompidou, Georges Meguerditchian
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Wifredo Lam : Le Présent éternel, 1944. Technique mixte sur toile, 216,5 cm x 195,9. Courtesy of the Museum of Art, Rhode Island School of Design, Providence.

Fuyant la France au moment de l’invasion nazie, Wilfredo Lam fait escale à la Martinique où il rencontre Aimé Césaire dont il partage les idées anticolonialistes et qui deviendra son meilleur ami.

Après-guerre, la peinture originale et métissée de Lam, qui crée un pont entre le modernisme européen et l’Afrique, est enfin reconnue, bien que ses premières œuvres et en particulier La Jungle, exposée à New York en 1944 ait fait scandale…

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