Ce week-end, ce fut le buzz outre-Atlantique : l’Amérique s’est, une fois de plus, réveillée avec un scandale ! Des millions de personnes se sont émues devant la vidéo devenue virale d’un jeune garçon nommé Keaton Jones. De Rihanna à Chris Brown, les stars des réseaux sociaux se sont mobilisées contre le harcèlement scolaire subi par le collégien.
La vidéo, publiée par la mère de Keaton, a fait le tour du net en quelques heures, soit 22 million de vues et 430 000 partages. Sur cette dernière, on aperçoit le garçon en larmes, raconter ce qu’il endure à l’école :
“Ils se moquent de mon nez, ils disent que je suis moche, ils disent que je n’ai pas d’amis” explique l’élève de sixième scolarisé dans une école du Tenessee. “Ils me versent du lait dessus et mettent du jambon sur mes habits, ils me jettent du pain.”
Dans la foulée, la mère du garçon fait un appel aux dons sur GoFundMe, pour soutenir les “enfants victimes de harcèlement scolaire”. De nombreuses personnalités se mobilisent dans la foulée, dont le président Donald Trump, qui via un tweet (évidemment), manifeste son soutien au petit Keaton Jones.
Le Harceleur… harcelé
Pourtant, lorsque le quotidien Local Know New donne la parole au directeur de l’établissement, c’est une toute autre version qui est livrée !
On apprend que Keaton Jones est lui-même un élève qui harcèle les enfants noirs de son école. En effet, le garçon prend un malin plaisir à les qualifier de “sale negro” et passe son temps à faire des blagues racistes, ce qui lui vaut en outre une mauvaise réputation. C’est dans ce contexte que ses camarades auraient fini par riposter. En parlant de réputation, le magasin TMZ révèle que la mère de Keaton Jones poste régulièrement des photos du drapeau confédéré, symbole du Sud américain esclavagiste.
Rappelons tout de même qu’en début décembre, Rosalie Avila et Ashanwty Davis, deux petites filles issues des minorités afro-américaines et latines s’étaient suicidées à cause du harcèlement qu’elles subissaient à l’école. Cette fois-ci : pas de célébrités pour relayer, pas de média pour émouvoir la masse !
S’agit-il finalement d’une non-affaire comme Internet aime en créer ? Quoi qu’il en soit, avant de crier au loup, il serait judicieux de vérifier que celui-ci ne se soit pas déguisé en agneau…
3 Comments
Romarick Okou
Le probleme n’est pas tellement le petit et sa famille que le message. Le messager peut etre faux mais le message vrai. Tu recois une video emouvante sur le net, sincerement quels moyens as-tu pour verifier si c’est un vrai ou un fake ? Comme quand cnnn dit qu’il y’a une revolution dans un pays quelconque et la foule est revolte comme jamais. Qui a quel moyens equivalent a cnn pour verifier. On prends comme c’est vrai, c’est vrai, si c’est faux, c’est faux. Certaines infos sont verifiables, d’autres non. Quels moyens chacun de nous a pour verifier une info qui est l’autre bout du monde. Un peu de serieux. Ce n’est plus le fakeur qui est dans le tort mais celui qui se fait avoir ?
Vivian-Babacar Diongue
Ça s’appelle de la manipulation, d’autant plus qu’une cagnotte a été crée avec déjà 54K $ récoltés … Vous ne voyez toujours pas le problème ?
Romarick Okou
Je vois tres bien. Mais peut-etre qu’on devrait legiferer sur la question. Je voulais juste souligner que Facebook n’est pas le probleme. C’est un media comme un autre. Les individus se font avoir que ce soit Facebook. Je veux parler de la Publicite dont le role consiste a anarquer sans anarquer, a tromper sans tromper, le multinationnales, les gouvernements, etc…… les gens sont malhonettes c’est une chose. Face ne les rends pas plus ou moins malhonettes. Quant aux individus qui se font avoir, a par des legislations pour les proteger, il n’y a pas grand chose qu’il puisse faire. Parceque comment on verifie des informations ou des donnees sur des reseaux sociaux en ligne dont la toile est mondiale ? On croit ou one croit pas et c’est tout ! Mais a faute revient a l’anarqueur.