Plusieurs hommes armés ont attaqué un café-restaurant de Ouagadougou, la capitale burkinabè, dans la soirée du dimanche 13 août, aux alentours de 4h du matin. 18 morts sont à recenser ainsi qu’une vingtaine de blessés. Les forces de l’ordre ont bouclé le quartier et abattu deux assaillants.
Selon les autorités, les dernières personnes retenues dans l’établissement ont été libérées, mais le quartier du café-restaurant Aziz-Istanbul est toujours bouclé par les forces de sécurité à la recherche d’éventuels assaillants. Les forces armées, venues en renfort, ont par ailleurs donné l’assaut avec échanges de tirs nourris avec les assaillants.
Le vaillant Peuple du Burkina Faso opposera une résistance sans concession au terrorisme et aux ennemis du progrès de notre Patrie. pic.twitter.com/O1GAWHLn57
— Roch M. C. KABORE (@rochkaborepf) 14 août 2017
Le ministre de la Communication, Rémi Dandjinou, joint par RFI affirme que deux assaillants ont été “neutralisés”. Le Quai d’Orsay, quant à lui, invite les ressortissants français à « éviter le secteur » du restaurant, toujours en voie de sécurisation.
Des coups de feu ont retenti au niveau du café-restaurant Istanbul, avenue Kwame N’krumah de Ouagadougou. Des tirs en provenance d’au minimum quatre assaillants arrivés à moto qui ont pris directement pour cibles les clients installés à la terrasse du café-restaurant situé dans la même rue (à 200 mètres) que le café Cappuccino ciblé par une attaque djihadiste ayant fait une une trentaine de morts en janvier 2016.
Point de presse du porte parole du gouvernement sur l’attaque du café Istanbul #Burkina https://t.co/pBLrLtGU5h
— YABRE du Burkina (@yabsi1er) 14 août 2017
Les victimes sont de nationalités diverses : “Il y a des Burkinabés et des étrangers car le café Aziz Istanbul est un espace très convivial où les familles se retrouvaient pour passer de bons moments”, précisait ce matin le ministre de la communication.
« On a reçu une bonne dizaine de blessés suite à l’attaque, confiait à RFI, un médecin en charge des premières victimes, dont des membres des forces de l’ordre… On se débrouille pour parer à toute éventualité ».
Une enquête est dores et déjà en cours et une cellule pyschologique est à la disposition des rescapés de l’attaque transférés au centre hospitalier Yalgado Ouedraogo.