Les investigations concernant les accusations de viols d’enfants par des soldats de la force Sangaris déployée en Centrafrique, survenus entre décembre 2016 et juin 2014, n’ont finalement pas débouché sur une mise en examen.
En effet, selon l’AFP, l’une des deux enquêtes ouvertes par le parquet de Paris, concernant des abus sexuels commis par des militaires français dans le camp de déplacés de M’Poko, a été classée sans suite le 25 novembre 2016. La fin des investigations ayant été notifiée le 20 décembre dernier, une décision définitive des juges devrait conduire à un non-lieu, les militaires ayant évité la mise en examen.
Les investigations lancées par trois juges d’instruction avaient démarré en mai 2015 et mettaient en cause 14 militaires français de la force Sangaris présente sur le sol centrafricain depuis décembre 2013, suite aux conflits opposant chrétiens et musulmans et ayant entraîné des massacres entre ces deux communautés.
Le scandale, révélé par le journal britannique The Guardian en avril 2015, faisait mention d’une note confidentielle de l’ONU au sujet d’enfants centrafricains victimes d’abus sexuels en échange de nourriture ou d’un peu d’argent. Saisi par le Ministère de la Défense, le parquet de Paris avait alors ouvert une enquête préliminaire.
Le parquet de Paris poursuit néanmoins ses investigations dans une enquête préliminaire ouverte en avril dernier, concernant des soupçons d’agressions sexuelles sur trois mineures, entre 2013 et 2015 à Dékoa.
Affaire à suivre…