L’histoire générale de l’Afrique est très méconnue dans le monde occidental et parfois tronquée. Le champ lexical de la pauvreté ou du commerce triangulaire prédomine. Mais, connaissez vous l’autre histoire de l’Afrique racontée par les africains eux-même, qu’on ne vous raconte pas dans les livres scolaires ?
C’est l’objectif d’un collectif artistes maliens qui se sont réunis au siège de l’Unesco à Paris, pour promouvoir l’enseignement de l’Histoire générale de l’Afrique, au sein de l’Unesco qui travaille depuis 1964 sur un vaste projet de réécriture de l’histoire du continent. L’Unesco s’est félicité de cette Coalition d’artistes via un communiqué de presse le 5 décembre dernier.
L’Histoire générale de l’Afrique fait référence au travail mené, depuis 1964, par l’Unesco pour réécrire une histoire de l’Afrique « libérée des préjugés raciaux hérités de la traite négrière et de la colonisation » et de « favoriser une perspective africaine ».
Pour l’heure, cela représente huit volumes, de plus de 1 000 pages chacun, auxquels s’ajoutent de nombreux travaux de recherche retraçant l’histoire du continent des origines de l’humanité, jusqu’aux plus récents développements.
Le but est de sensibiliser les jeunes
Lancé en 1964 sous l’égide de l’Unesco, soit un an après la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), l’ancêtre de l’Union africaine (UA), ce projet colossal a mobilisé plus de 230 historiens, autour de grandes figures telles que Joseph Ki-Zerbo ou Cheikh Anta Diop.
« La mission de cette coalition d’artistes est de faire descendre l’immense savoir contenu dans les huit volumes de l’Histoire générale de l’Afrique dans l’esprit du peuple », a indiqué son porte-parole, le musicien congolais Ray Lema.
Oriane T.