Un enfant d’origine antillaise harcelé depuis 3 ans et roué de coup en raison de sa couleur de peau

Loïc, 10 ans, a été roué de coups le 14 mars dernier dans la cour de récréation d’une école primaire située à Veauche (Loire). Une agression à caractère raciste. 

Les faits d’une extrême violence se sont déroulés mardi 14 mars dernier, dans la cour de récréation de l’école élémentaire Marcel-Pagnol située dans la ville de Veauche, à proximité de Saint-Etienne. Loïc, enfant plutôt calme d’origine guadeloupéenne, a fait face à un déchainement de violences physiques et verbales à son égard de la part de quatre de ses camarades d’école.

En effet, agressé physiquement, l’enfant a reçu de multiples coups de poings et coups de pieds, lui imposant 14 jours d’ITT. Mais cela n’est pas tout, comme l’a témoigné sa mère au micro de BFM: “Lors des coups portés, ils l’ont traité de bamboula, de singe, de macaque…“.

“Sa tête, ses cotes, ses bras et ses jambes sont tuméfiés” déclare le médecin de famille.

Malheureusement les conséquences sur cet enfant vont bien au delà du physique, le choc psychologique est aussi bien présent. “Ces derniers temps, il nous demandait comment était le paradis, est-ce qu’il pourrait aller au paradis pour plus qu’on lui fasse de mal. Il me demandait régulièrement s’il se pendait avec la corde à sauter de sa petite sœur, s’il mourrait rapidement, et très vite j’ai vu que ça n’allait pas“, témoigne la mère.

Néanmoins, ces faits ne sont pas nouveaux. Loïc avait déjà connu des situations humiliantes similaires au sein de son précédent établissement scolaire. Pensant changer la donne en changeant leur enfant d’école, les parents de Loïc n’ont pu que constater la continuité de ce type d’agression au sein du nouvel établissement. C’est ainsi que depuis plusieurs mois, ces derniers ne cessent d’alerter la directrice de l’école Marcel-Pagnol, qui, de son côté, ne compte pas mettre en place des mesures disciplinaires à l’égard des agresseurs car, selon ses dires : “Ces élèves ne prennent pour l’instant pas conscience de leur acte de malveillance

Les parents ont ainsi déposé plainte contre les agresseurs de leur fils, la municipalité et l’inspection académique qui avait été alerté à maintes reprises par le médecin de famille après les précédentes agressions (en mai 2016).

Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie de Montbrison.

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Oriane T.

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