Une nouvelle fait le tour de la toile depuis quelques jours, la relance de l’enquête concernant le suicide par pendaison de Gabriel, petit garçon 8 ans.
Nous sommes en janvier quand les faits se déroulent. Gabriel, petit garçon souriant et adoré par ses proches, est retrouvé sans vie dans sa chambre au domicile de ses parents situé à Cincinnati (Ohio).
Bientôt 4 mois après son décès, l’Etat de l’Ohio a décidé de rouvrir l’enquête après que certains interrogatoires et autres preuves ont mené à conclure que Gabriel était harcelé par ses camarades d’école. En effet, une vidéo tournée le 24 janvier dernier par les caméras de surveillance de l’établissement scolaire de Gabriel dévoile ce dernier se faire bousculer et frapper violemment par d’autres enfants. Durant ces faits, l’enfant tombe, se fait de nouveau frapper mais réussit finalement, tant bien que mal, à s’échapper puis se cacher dans les toilettes de son établissement. Retrouvé inconscient par l’assistant du principal de son école, Gabriel est immédiatement transporté à l’infirmerie où sa mère est venue le chercher sans qu’aucun détail sur les causes de son malaise ne lui soit divulgué.
La nuit qui a suivi ces fortes violences a été un véritable enfer pour Gabriel. Entre douleurs au ventre et vomissements, ses parents décident de le transporter aux urgences où les médecins lui diagnostiquent une gastro-entérite. 2 jours plus tard, Gabriel est retrouvé pendu dans sa chambre.
Les images des agressions affligées à Gabriel risquent de faire basculer l’enquête car le «degré de harcèlement peut être considéré comme une attaque criminelle». À vrai dire, comment l’école n’a pas pu freiner ces violences en sachant qu’elles étaient perpétuelles ?
Une école trop laxiste ?
D’après Jennifer Branch, l’avocate de la famille de Gabriel, sa mère n’a été informée des harcèlements dont son fils faisait les frais que lorsque la vidéo a été reçue par la police de la part de l’école.
“Elle est dévastée à l’idée que les derniers jours de son fils aient été si douloureux pour lui” déclare l’avocate.
De son côté, l’établissement scolaire nie toute implication au suicide de Gabriel. En attendant que justice soit faite (ou non), une collecte de dons dans le but d’aider financièrement la famille de Gabriel dans les frais d’obsèques a été mise en place au mois de janvier dernier.
Espérons pour la famille que la vérité soit révélée au grand jour afin qu’ils puissent enfin commencer leur deuil.
Oriane T.