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L’Afrique doit créer et vite !

L’Afrique est pleine de jeunes talents, de femmes et d’hommes d’affaires brillants, prêts à faire rentrer le continent dans une nouvelle aire de développement. Cependant, si de nouveaux postes ne sont pas créés d’ici 2035, l’Afrique pourrait naviguer vers une crise du chômage d’envergure ciblant les jeunes actifs.

 

Le nombre de personnes en âge de travailler sur le continent devrait atteindre 450 millions au cours des deux prochaines décennies. Malgré cela, la crise du chômage est de plus en plus palpable sur le continent. Les moteurs de création d’emplois en Afrique ne sont pas assez solides et beaucoup ne sont pas maintenus dans les programmes gouvernementaux.

Selon le Rapport de 2017 sur la compétitivité en Afrique, les dirigeants africains ont le choix. Ils peuvent soit mettre en place des réformes structurelles qui améliorent les moyens de subsistance des populations, soit continuer leurs politiques constitutionnelles actuelles en total désaccord avec la population et l’économie de leur pays, qui, malheureusement, ne génèrent qu inégalités et troubles civils.

Le graphique ci-dessous tiré de ce rapport, montre l’augmentation du nombre d’africains en âge de travailler depuis les années 1950, avec la ligne rouge en flèche qui trace l’augmentation attendue du nombre de subsahariens actifs au cours des 30 prochaines années. C’est une prévision démographique spectaculaire.

 

Mais qu’est-ce que l’Afrique peut faire pour éviter que cela ne se transforme en désastre ?

Les progrès réalisés dans l’amélioration de la compétitivité et de la productivité ont été très lents. La transformation de matières premières, l’industrialisation et l’innovation sont des secteurs où être le plus compétitif est la règle d’or. L’industrialisation et l’avancée technologiques est une nécessité voire une obligation pour l’Afrique. La survie de l’économie du continent dépendra de sa capacité à donner l’opportunité aux prochaines générations de créer,d’innover et d’investir directement dans leur pays et dans le meilleur environnement possible. Les réformes sur l’emploi devraient être au programme de tout politicien préoccupé par l’avenir de la nation dont il est à la tête.

 

En fait, à moins que les politiques actuelles ne changent, seul un quart des emplois sera réellement disponible d’ici 2035

 

La solution peut résider dans la compétitivité, en poussant des réformes structurelles qui stimulent la productivité, créent des emplois et déterminent à quel point un pays peut devenir prospère. Il peut s’agir de logements abordables pour le peuple, de l’accès à l’eau potable, de meilleurs transports, de meilleurs soins médicaux pour tous et d’initiatives de formation plus nettes. berf, tout ce qui aide les gens à apprendre, se connecter et prospérer !
Mais l’avenir est-il si sombre pour tous? Quels sont les pays qui réussissent ?

Vous trouverez ci-dessous une liste des 10 pays africains les plus performants, mesurés par le Rapport annuel sur la compétitivité mondiale du Forum économique mondial. Maurice, l’Afrique du Sud et le Rwanda sont en tête.

 

Si l’Île Maurice connaît toujours une performance supérieure à ses pairs continentaux, c’est parce que ses dirigeants ont supprimé les obstacles qui empêchent tant d’autres pays d’atteindre la prospérité : rationaliser son marché des biens, construire des infrastructures solides, promouvoir une main-d’œuvre saine ainsi que l’exportation de son savoir-faire et la préservation culturelle pour lutter contre une mondialisation agressive.

L’Afrique du Sud et le Rwanda se comportent également bien et ont amélioré leur classement mondial respectif depuis le lancement du dernier indice en 2015. Leur croissance continue peut être attribuée à l’adoption de technologies, aux marchés financiers efficaces et au renforcement des institutions.

Ce ne sont là que quelques-uns des facteurs qui contribuent à la prospérité d’un pays. Mais attention les pays africains en développement ont tendance à impliquer des partenaires économiques douteux dans leur développement. Rappelons le cas du “Pont Maputo-Catembe” en cour de construction au Mozambique : un pont de 3 km de long et avec 60 mètres au dessus du niveau de la mer. Construit par une compagnie chinoise, ce projet titanesque est le symbole du boum économique que connaît le Mozambique ces dernières années. L’Etat a signé sans retenue alors que ses finances sont quasiment à sec… La prospérité oui mais à quel prix ?

Les réformes économiques les plus importantes sont celles qui permettent aux gens de trouver un emploi, de se rendre au travail et de mener à bien leur action. Si les États africains peuvent le faire, le désastre n’est pas seulement évité, il est transformé en une dynamique économique et sociale stable qui mènera l’Afrique beaucoup plus loin que d’autre continent. Nous parlons ici de L’El Dorado, le vrai !

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