Dans une récente annonce mise en ligne, soit le 11 mai dernier, George Zimmerman, le meurtrier du Trayvon Martin, adolescent de 17 ans abattu en pleine rue, alors qu’il n’était pas armé, a mis aux enchères Gun Broker, l’arme de ce crime, allant même jusqu’à vanter les qualités de celle-ci, un Kel-Tec PF-9 9 mm, avec photos du procès à l’appui comme s’il s’agissait d’une émission de téléachat :
« C’est votre chance de posséder un morceau de l’histoire américaine. »
« L’arme est celle qui a servi à défendre ma vie et mettre fin à l’attaque brutale de Trayvon Martin le 26/2/2012 » pouvait-on également lire sur cette annonce.
Pour rappel, Zimmerman était agent de sécurité lorsque les faits se sont produits dans la soirée du 26 février 2012 à Sanford, en Floride. Acquitté par un jury populaire en 2013, estimant que le vigile avait agi en état de légitime défense, il a définitivement été innocenté en 2015, par le département de la justice américaine qui a renoncé à le poursuivre pour crime raciste.
Zimmerman a expliqué cette vente de mauvais goût, néanmoins légale, puisque le département de la justice a estimé qu’il était en droit de conserver son arme :
« Je suis un Américain libre. Je peux faire ce que je veux avec ce que je possède. »
En voici un qui ne manque pas d’aplomb, infâme rejeton d’une justice américaine à deux vitesses…