C’est une tradition qui perdure aux Antilles et qui ne manque pas de faire plaisir aux petits comme aux grands. Chaque année, à partir du lendemain du jour de la Toussaint jusqu’au 25 décembre, les Antillais se réunissent les week-ends, en famille ou entre amis, pour un événement convivial que l’on appelle le “Chanté Nwel”. Un plaisir simple dont la tradition remonte au temps où la France se lançait dans l’aventure coloniale des Petites Antilles, au XVIIème siècle.
À cette époque, l’article 2 du Code Noir promulgué par Louis XIV prévoit « l’instruction religieuse des esclaves ». Même si les esclaves conservent secrètement leurs religions respectives, sous la pression, ils adoptent celle de leur maître.
Ainsi les jésuites apprendront à certains esclaves à jouer des instruments de musique dans l’objectif de former des choristes pour les offices religieux. Raison pour laquelle les cantiques de Noël, européens et catholique, qui remontent à l’époque du Moyen-Âge, prennent place dans la tradition créole.
En ce moment, les antillais ont déjà sorti les différents cantiques des tiroirs, chantent, dansent et bougent au rythme des tambours, baguettes de bois, accordéons et autres instruments de musique. Cette période est également un moment de partage et de solidarité où tout le monde mange, chante, danse et discute ensemble.
Oriane T.
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