Depuis une dizaine de jours, la Guyane est paralysée par des mouvements sociaux. Des barrages ont été mis en place par les manifestants afin de dénoncer les problèmes de santé, d’éducation, d’économie, de sécurité, et de logement.
Les collectifs citoyens et les syndicats, dont les revendications portent essentiellement sur les questions économiques, de santé et de sécurité, ont refusé la proposition de la ministre des outre-mer, Ericka Bareigts, alors que cette dernière les appelait à cesser les barrages et à se rendre à Paris dans le but de « traiter sans délai les problèmes immédiats » et « finaliser » le pacte pour l’avenir de la Guyane, plan d’investissement promis par François Hollande en 2013 et non ratifié jusqu’à ce jour.
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— Jean-philippe ROSSI (@jeanfloup) 20 mars 2017
Les barrages érigés dans plusieurs villes ont, en outre, empêché le lancement de la fusée Ariane 5 prévu lundi dernier, à Kourou. En effet, les salariés de la société Endel assurant le transfert de la fusée, eux aussi en grève, exigent une revalorisation des salaires. Le directeur du centre spatial, Didier Faivre, a indiqué jeudi dernier, qu’aucun lancement n’aurait lieu tant que la situation ne sera pas réglée.
Soutenue par l’ancienne ministre de la Justice, Christiane Taubira, la mobilisation ne semble pas prête de s’interrompre puisque des pénuries d’essence se font déjà ressentir, les écoles sont fermées, le Grand Port Maritime bloqué, et les vols Paris-Cayenne suspendus jusqu’à nouvel ordre.
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— Jean-philippe ROSSI (@jeanfloup) 20 mars 2017