Quand les pellicules photos n’étaient pas faites pour les peaux noires
Vous vous êtes déjà demandés pourquoi sur les photos ou dans les vidéos d’époque, la couleur des personnes à la peau noire ou métissée était terne et souvent infidèle à la réalité ? Spoiler Alerte : ce n’était pas à cause de la qualité des appareils… On vous explique pourquoi dans cette vidéo.
Pendant des décennies, les pellicules qui permettaient de faire des photos ou de filmer en couleur étaient conçues uniquement pour les peaux blanches. Si bien qu’il était difficile de distinguer la vraie carnation des peaux non-blanches, en particulier celles des personnes noires.
Dès leur apparition dans les années 40, les laboratoires photos ont calibré le rendu des pellicules selon un standard bien précis : la “Shirley Card”. Cette carte représentait une photographie d’une femme blanche, souriante et entourée de carrés de couleurs. C’est cette carte de référence, uniquement basée sur les peaux blanches qui permet alors d’assurer la qualité des couleurs lors de l’impression.

Ainsi, les produits chimiques qui recouvraient les pellicules de l’époques n’étaient donc pas en mesure capturer correctement d’autres tons que les teintes claires. Dans les années 1960, quelques acteurs noirs accèdent à la notoriété et deviennent de plus en plus présents à la télévisions et au cinéma. L’acteur Sidney Poitier, premier acteur noir a obtenir des premiers rôles à l’écran, était alors à son sommet.

Seulement comme pour beaucoup, la peau des acteurs afro-américains à l’écran était terne, sans nuance et contrastait avec le blanc des yeux et des dents. Afin d’obtenir. une couleur cohérente à l’écran, les techniciens de plateau rajoutaient de nombreux projecteurs et beaucoup d’acteurs à la peau noirs transpiraient à cause de la chaleurs. Ce n’est que dans les années 70 que la célèbre entreprises Kodak décide de changer la donne mais pour des raisons uniquement commerciales…
