Le Comité International Olympique (CIO) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont décidé de créer une délégation spécifiquement dédiée aux “athlètes d’élite, frappés par les crises mondiales des réfugiés.” Cette délégation, reflet de la plus grande crise migratoire du XXIème siècle, a pour objectif de permettre à 10 athlètes ayant fuit leur pays d’origine, de participer aux JO.
Bien que la création d’une telle délégation soit l’une des résultantes d’énormes difficultés et conflits à travers le monde, le CIO et l’ONU se sont réjouis que les 10 sportifs de haut niveau suivants puissent participer à cet évènement sportif international sous la bannière olympique :
- Paulo Amotun Lokoro, né au Soudan du Sud et a rejoint le Kenya – Athlétisme
- Yonas Kinde, né en Ethiopie et a rejoint le Luxembourg – Athlétisme
- Anjelina Nadai Lohalith, née au Soudan du Sud et a rejoint le Kenya – Athlétisme
- Yusra Mardini, née en Syrie et a rejoint l’Allemagne – Natation
- Rose Nathike Lokonyen, née au Soudan du Sud et a rejoint le Kenya – Athlétisme
- Rami Anis, né en Syrie et a rejoint la Belgique – Natation
- James Nyang Chiengjiek, né au Soudan du Sud et a rejoint le Kenya – Athlétisme
- Popole Misenga, né en République Démocratique du Congo et a rejoint le Brésil – Judo
- Yiech Pur Biel, né au Soudan du Sud et a rejoint le Kenya – Athlétisme
- Yolande Mabika, née en République Démocratique du Congo et a rejoint le Brésil – Judo.
Aux yeux du Haut Commissaire des Nations Unies (HRC) pour les réfugiés, Filippo Gandi, “leur participation aux Jeux Olympiques est un hommage au courage et à la persévérance de tous les réfugiés pour surmonter l’adversité et construire un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs familles.”
Cette initiative semble être un rêve qui se réalise pour ces athlètes qui, fuyant la guerre et la persécution, avaient dû cesser d’exercer leur passion.
