Durant la seconde guerre mondiale (1er septembre 1939 au 2 septembre 1945), l’armée française compte dans ses rangs des combattants venus de diverses colonies prêts à mourir pour défendre la France.
Ils sont indochinois, antillais, africains (sénégalais, algériens, guinéens …), mais en 1941, près de 70 000 d’entre eux seront emprisonnés par l’ennemi. “L‘ennemi” de l’époque, autrement dit les Allemands, va interner ces derniers dans des prisons françaises. En Bretagne, de tels camps, appelés Frontalag, étaient situés à Rennes et à Guingamp.
En 1944, les prisonniers sont libérés. Parmi eux, 300 tirailleurs sénégalais refusent d’embarquer sur le bateau à Morlaix qui devaient les ramener chez eux. La cause ? Ils n’ont pas été payés de leur solde militaire et comptent rester sur les terres françaises tant que cela n’aura pas été fait.
Pour cette raison, ils seront à nouveau emprisonnés dans une commune du centre de la Bretagne, à Trévé.
Ce qui explique qu’à ce jour, d’anciens tirailleurs sénégalais réclament leur naturalisation, un combat sans fin…
Oriane T.