Le site du mouvement Black Lives Matters ciblé par plus d’une centaine d’attaques cyber en 2016…

Une chose est sûre le mouvement afro-américain Black Lives Matters (Les vies des Noirs comptent) en effrayent plus d’un. Quoi de mieux que de s’attaquer à son site internet, là où presque tout a commencé en sachant que la toile a majoritairement participé à l’expansion du mouvement Black Lives matter, qui n’était au départ qu’un hashtag sur le réseau social du petit oiseau bleu.

Selon une enquête de Deflect Labs publiée mercredi dernier, le site internet du mouvement a été victime de plus d’une centaine d’attaques de service, plus communément appelé DDoS, tout au long de l’année 2016. Ces cyber-attaques consistent à épuiser les ressources et/ou d’encombrer les bandes passantes d’un site internet afin qu’aucun internaute ne puisse y accéder. Ce genre de technique avait déjà fait ses armes lors des piratages des sites web des candidats à la présidence américaine, Donald Trump et Hillary Clinton ou pour les fana des réseaux sociaux, le plantage de Twitter.

Le même genre d’attaque a également été responsable de la coupure internet générale au Libéria…

Affaiblir le mouvement…derrière son écran

Certaines attaques ont été menées par des hackers visiblement compétents, d’autres proviennent d’internautes vindicatifs prêt à tout pour faire taire le mouvement déjà bien installé dans le paysage américain. Selon la même enquête de Deflect Labs, l’attaque la plus importante est survenue en Mai 2016. Elle a ensuite été détrônée par une autre, mi-octobre, réalisée à l’aide de Botnets Mirai, occasionnant des dizaines de millions de connexions malfaisantes pour les utilisateurs malchanceux…

Toujours d’après Deflect Labs, les comptes Twitter @_s1ege et @bannedoffline (qui pourraient être tout bonnement utilisés par la même personne) ont mené plus de 20% des attaques recensées. D’autant que le premier compte cité précédemment a participé à une grande campagne pro « All Lives Matters » (traduction de « toutes les vies comptent ») via le réseaux twitter en utilisant le hashtag #OPAllLivesMatter.

S’il est bien plus ardu de faire taire les milliers de manifestants qui descendent dans les rues, « faire taire des voix en ligne devient de plus en plus simple » conclut solennellement l’enquête.

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