Incarcéré pour trafic de drogue, Frederick Hutson a eu l’ingénieuse idée de créer sa start-up nommée Pigeonly. Son concept ? Permettre aux prisonniers de téléphoner moins cher et de recevoir des photos.
« J’étais dans ma cellule et je voulais des photos de ma famille », a-t-il expliqué lors de cette conférence à Las Vegas, où se situe le siège de Pigeonly, sa jeune société. Estimant trop cher le coût des communications téléphoniques au sein de la prison, Frederick souhaitait « simplifier la façon dont un mec peut recevoir des photos de sa petite amie. »
Les téléphones et Internet étant interdits en prison et ayant constaté, en outre, que les prisonniers représentaient une population conséquente, le jeune homme de 24 ans, voit là un marché à exploiter. C’est en 2012, dans un foyer pour anciens prisonniers que ce dernier lance Pigeonly avec son associé Alfonzo Brooks. Frederick Hutson est également parvenu à récolter plus de deux millions de dollars de financements auprès d’investisseurs.
Cette start-up permet de téléphoner moins cher mais donne aussi la possibilité aux familles de prisonniers de retrouver leurs traces après un transfert. Pigeonly permet également aux proches de mettre en ligne des images numériques qui sont ensuite imprimées et envoyées par courrier aux prisonniers.
À long terme, Frederick aimerait étendre sa start-up vers les « besoins vitaux » des prisonniers et de leur famille tels que les services bancaires ou la recherche d’emploi.
source (afp/nxp)